posté le 06-09-2013 à 12:01:59
Soir dans mon village natal
Autre fois, quand fut tombé
cette nuit d'octobre.
Glissant par-dessus les
arbres,
Un espace sombre et
aveuglant.
Incarnait le monde à ce coup
sanglant.
Cette nuit, qui demeurait
silence,
Dans cette place d'ambiance.
Par ce chant doux d'un
rossignol,
Qui chantait pour le départ
d'un espagnol.
Et sous cet arbre, au feuillage
assombri,
Où je passais ma sieste à son
abri.
Ce monde, qui n'a point souci
au dehors,
Qui laisse gouverner le fatal
avec tort.
Ô monde fatidique !
Quand ferais-tu blanchi ce
ciel pénombre ?
Que mon âme a de l'effroi, à
cette peur d'ombre !
Car c'est à ce domaine de
l'empire de mort,
Que mon âme a fallu être
décelé aux fronts des morts.