posté le 06-09-2013 à 15:13:47
La famine
Parce que les cris monotones
Et les mots antiques
pénétrèrent
Les cœurs sublimes.
La terre sécha, les ventres
affamés.
Parce que les pluies cessèrent
Et les rivières taris.
Plus une goutte d'eau,
Pour nos fleurs flétries.
Parce que les morts parlèrent
par nos voix,
Dans la forêt lointaine.
Et que le soleil à son couché
Procéda à nous, nos
emphases.
Parce que le brouillard du
matin,
N’aspergea guère nos pieds,
Vers nos champs lointains
Qu’allons-nous faire donc ?
La nature est vaincue !
Parce que partout les coins,
J’entendis dire des mots
Des bouches d'alliance,
l'ensorceler.