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Littérature et culture

posté le vendredi 06 septembre 2013 à 10:37 GMT +1

Le monde critique

Je n'aurai guère éprouvé ce monde, Par ses diverses adversités. Dites-moi donc d'une voix basse, Que vous teniez beaucoup plus de préférences. Et que je me doutais de tous. Dites-le! Que je m'en aille! Cependant, qui pouvait supporter Cette qualité de plaire? Personne! Et personne ne fut témoin, Que seul subsistant l'épreuve. Seul même, sans aucune conscertation, À ce monde de haine. Il se peut, que vous étiez sérieux, Qu’aujourd’hui, vous ne l'êtes plus. Vos mots, je les ai écouté là, Assis au fond de cette ombre Qui glissait par ce vent zéphyr. Et qui s'accentuait par ce soleil au zénith. La main tantôt sur la tête, Tantôt sur la poitrine. Se lever et marcher sous cette passion. Écouter ce battement du cœur. Enfin, au rythme de ce battement, J’hypnotisai sous la lenteur de mes pas.
 


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1. princesse93  le 06-09-2013 à 10:47:59  (site)

bonjour
bienvenu sur vefblog
je te souhaite bonne continuation, je repasserais
bonne journée

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posté le vendredi 06 septembre 2013 à 11:01 GMT +1

Soir dans mon village natal

Autre fois, quand fut tombé cette nuit d'octobre. Glissant par-dessus les arbres, Un espace sombre et aveuglant. Incarnait le monde à ce coup sanglant. Cette nuit, qui demeurait silence, Dans cette place d'ambiance. Par ce chant doux d'un rossignol, Qui chantait pour le départ d'un espagnol. Et sous cet arbre, au feuillage assombri, Où je passais ma sieste à son abri. Ce monde, qui n'a point souci au dehors, Qui laisse gouverner le fatal avec tort. Ô monde fatidique ! Quand ferais-tu blanchi ce ciel pénombre ? Que mon âme a de l'effroi, à cette peur d'ombre ! Car c'est à ce domaine de l'empire de mort, Que mon âme a fallu être décelé aux fronts des morts.
 


 
 
posté le vendredi 06 septembre 2013 à 14:03 GMT +1

Les mots flatteurs

Je connais les mots, Les mots qui mentent, Les mots qui flairent la solitude, Les mots qui blaisent Et qui allument la passion. Je connais les mots, Les mots qui harcèlent, Les mots qui n'ont point rendu défense. Comme demeure une empileur d'orage, Qui rends ce monde menaçant. Je connais les mots, Même par nos fronts rides, Qu’admire ce ciel blanchi, Triomphe le passe offensé Et gouverne le présent fatidique.
 


 
 
posté le vendredi 06 septembre 2013 à 14:13 GMT +1

La famine

Parce que les cris monotones Et les mots antiques pénétrèrent Les cœurs sublimes. La terre sécha, les ventres affamés. Parce que les pluies cessèrent Et les rivières taris. Plus une goutte d'eau, Pour nos fleurs flétries. Parce que les morts parlèrent par nos voix, Dans la forêt lointaine. Et que le soleil à son couché Procéda à nous, nos emphases. Parce que le brouillard du matin, N’aspergea guère nos pieds, Vers nos champs lointains Qu’allons-nous faire donc ? La nature est vaincue ! Parce que partout les coins, J’entendis dire des mots Des bouches d'alliance, l'ensorceler.
 


 
 
posté le vendredi 06 septembre 2013 à 15:23 GMT +1

J'irai

J’irai, m'entends-tu ? Il suffira seulement Que tu me dises, pars ! Je partirai et je te quitterai. Je m'évaderai si loin même Où tu ne pourras plus m'entendre. Que j'aille et maintenant, Seul et que seul, je vivrai. J’irai où je me sentirai lascif. Même si le jour qui flairera l'horizon Distraira ma foi par avidité. Seul mon absence décrira ton imperfection. Mais la nuit qui tombera Et qui freinera l'amour N’aura de l'effroi Qu’à mon affliction. Cependant, mon cœur, Qui gravite de froid, Que la peur ne l'effrayera, Ni dans l’âme. Qu’avec courage, Je partirai. Même si le printemps Me sera désespoir. J’irai, m'entends-tu ? Il suffira encore, Que tu me dises, pars ! Je partirai et je te quitterai.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 13:27 GMT +1

Epassendjé

Il est situé, mon village terre ancestrale. Sur l'axe de la rive gauche, Non loin de la route Okondja S’incline la voie carrossable, Qu’émerge cette structure peu moins développée. Des maisons légèrement construites Témoignent de sa splendeur à ce soleil radieux. Epassendje, terre de mes ancêtres. Ton nom digne et colonialiste Laisse dévoiler ta surface préoccupée. Et nous, habitants Avions-nous été préalablement recensé ? Et nous encore, Serons-nous enfin dépareillés Par ce déguerpissement licite ? Mais quelle image aura-t- elle, Pour cette future occupation ? Auras-tu encore ton nom ancestral, Qui demeurait depuis nos ancêtres ? Regardez ses espaces familiaux réservés a tous, Qui seront notamment déguerpis licitement. Des nombreux habitants Auront leurs structures défaires. Ces espaces verts qu'on y trouve de partout, Comme définition de nature Et qui stimulent l'air dans nos cases. Cette réconstruction imminente de l'aéroport Et éventuellement de la voie ferrée, Nous en feront fortement réduire Nos espaces vitaux. Aujourd’hui, les pouvoirs familiaux Ne sont plus à la tradition, mais à la loi. Demain, nos enfants regarderont détruire Leur identité et leur héritage s'envoler en éclat. Hélas ! Ce n'est surement pas un motif, Que la loi morcelle cette espace ! Mais sa garantie, Nous en fait fortement noble. Epassendje, Nous avons manifesté Notre mécontentement certes, L’opposition licite consiste à s'approprier. Ô Epassendjé existant! Epassendjé occupe! Ainsi sera cédée ta surface, Qui devrait être de génération en génération. Mais penses à nos parents, Qui y sont enterrés. Que deviendront leurs réliques, Sous ta terre propice ? Epassendjé, mon village, Où en serons-nous ré- habites?
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 13:37 GMT +1

Séduiction

Que ton regard, me charge. Que ta présence, me fasse Ressentir cette volupté d'amour. Que ton sourire, m'éblouisse. Que nos corps, s'attisent Dans cette danse charnelle. Qu'un regard dans le passé, Pour revoir nos merveilles d'enfance. Que nos yeux, s'éclipsent. Que ton désire, m'intensifie. Que tes lèvres frémissent. Que nos souffles enfin, Pour s'épanouir ensemble, Jusqu’a la dernière goutte d'amour.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 13:48 GMT +1

Aux hommes délaissés

Vous demanderez au préalable de quoi s'agit-il ! Tout simplement d'un réfus, Qui n'est autre qu'un désamour. Demandez en vous aussi, Pourquoi incriminer les autres ? Qui ne sont peut-être pas coupables, Ni invulnérables. Souvenez-vous, de vos rapports Qui s'incarnaient aussi aux autres. Vous êtes de personnes aimiez juger. Et cela fait de vous, une préférence. Vous encore, aimiez tant vous soustraire De vous-mêmes, votre culpabilité. Ne soyez aussi pas irresponsables, Capables de quitter le votre, Pour s'incruster pour un autre, Qui ne peut vous l'être. Ne vénérerez d'autres encore pires et le votre. Que vous me fassiez pitié, Avec vos antiques raisons. Vous aviez bien tort, De céder au profit l'intime amour À l'autre que du votre. Vos enfants, peut-être qu’ils en sont, N’ont pas demande de naitre Et d'être séparés des leurs. Pardonnez-vous conjointement sans vous oublier. Ne regardez plus vos yeux qui vous trompent Mais, en marchant dans la même direction Où mène les amoureux, à se réconcilier.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 14:04 GMT +1

Champs champêtre

À coup de cœurs fréquents, À coup de cœurs brisés aux cris ardents. Bénissaient les fronts domestiques froicés, Comme foret équipée, Épuisée par les champs champêtres. Les chants des hommes retentaient Et les rires des enfants agonisaient Au seuil de cet enfer Par ces travaux pénibles. Les machettes et houes à la main Et leur force couvrait l'orgueil. Tandis que leurs coups de mains s'épuisaient, Que la route de midi vint au profit, À ce souvenir horrible. Ces hommes forts, Qui prétendaient l'être, Ils ne le sont pas. Vous savez sur l’homme ! Comme vous le savez aussi sur l'amour. Comme cette main qui féconde Et celle qui mente. Malgré leur orgueil, Les villages s'écartaient par le désespoir. Et le soleil a prit chair, À l'épuisement de leur tutélaire, Sous cette sueur de clarté.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 14:11 GMT +1

Le monde qui m'a vu naître

Toi qui m'a vu naître, Toi qui m'a vu grandir, Toi qui me verras vieillir, Toi qui me verras mourir. Et que deviendra ma probité Sous ta terre propice ? Je suis venu avec une beauté résistible. Toi, tu me l’as ôté. Peut-être même, Avec une intelligence supérieure. Toi, tu me l’as ôté. Je me méfie maintenant, de toutes tes pratiques, À toi monde de tournure, Pourquoi alors cette vie obscure, Qui me vint au profit À toi monde injuste ? Je me méfie aussi de tes fausses réligions, À Toi monde prodigieux. Enfin, je te quitterai. Tu ne me verras plus naître, Tu ne me verras plus grandir, Tu ne me verras plus vieillir Et tu ne me verras plus mourir. Car tes déscentes et tes montées Ont renversé ma vie, en étroit chemin.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 14:27 GMT +1

Amour

Je t'aime, pas par pitié. Mais par amour. Ma main dans la tienne, Se ténir et se maintenir sensiblement. Mon bras t'épauler, Se tendre et se compenser Dans la tendresse. Je t'ai donné mes nuits de sommeil, Pas mes jours ensoleillés. Parce que les jours sont normes Des charmes inconnus. Mais les nuits sont sombres Et des rêves ensorcelés. Je t'aime, pas par pitié, Mais par amour. Même si l'amour est finesse, Qu'il suffise encore Plus grand pour toi, Rien que pour toi.
 


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posté le dimanche 08 septembre 2013 à 18:59 GMT +1

A celle qui est partie

Pourquoi m'abandonnes-tu ? Pourquoi ce silence demeure passionne ? Qu’aujourd’hui, je revoie avec nostalgie En compagnie avec toi, Dans cette ombre du soir. Dans cette place, Le répos nous était étendu En regardant avec typique, Les lucioles clignotées. S’allonger, nos pensées étaient communes. Puis ton visage était si pâle, Que le ciel à l'éclat de sa lune radieuse. Hélas ! On s'aimait, On jouait et on souriait. Je ne saurais où te retrouver. Je ne connais ni route de ton paradis, Ni personne qui semble à toi. Ô beaux moments ordonnés, Que seul ce souvenir qui reste à germer Peu à peu au prisme de ma mémoire A cette ultime imperfection, à jamais.
 


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posté le lundi 09 septembre 2013 à 10:29 GMT +1

Adieu amie

Aimer me sera énivrer, Car ton amour aujourd'hui, M’apparait par illusion. Aimer mes rêves certes, Je les saurais définir. Marcher par longanimité, Mirage à moi, me sera défaire. Déstituer de toi, sans doute Je le suis maintenant. Imaginer mes défauts, Tel est ta pratique Mais pas mon immensité, Celle qui a de grandeur pour l'homme. Amie, l'impulsion Ne ménage aucun sentiment. Plutôt la disjonction qui nous faut. Envergure de ma capacité, M’a fallu obéir cette maîtrise. Enfin que tu saches, Que la perte d'une amie, Ne me vaut point de souple. Ultime, je resterai sans toi, Comme une nuit sans sommeil.
 


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posté le lundi 09 septembre 2013 à 10:36 GMT +1

Un voile d'amour

Prends du temps aux creux de tes mains. Prends ensuite l'amour Et partages-le avec compassion. Prends ce jour sans soleil, Vivre et jouir du plaisir sensationnel. Prends enfin cette nuit douce et en elle, Vivre des rêves, les jours plus mélancoliques. Cependant, il en ait de chemins sur lesquels Les hommes s'inclinent vers le désespoir. Mais, il en ait d'autres où ils marchent Et immobilisent leurs pas Sous leur conscience. Ne regrettes plus ceux qui t'ont aimé, Ne regrettes plus ceux qui t'ont quitté. Cela n'a aucune importance. Car devant toi et devant tes yeux, Un voile traverse l'horizon Et déclame ce ver pour toi, Le plus obtus. Là-bas sur cette montagne, Chanter la plus belle mélodie Que tu ais chanté au claire de cette lune. Enfin, là-bas encore plus distant, Réclames ton intuition perdue.
 


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posté le lundi 09 septembre 2013 à 10:41 GMT +1

Mes mots ne te suffissent pas. Que mes mains flamboient tes flancs. Que tes lèvres qui frémissent, Pourront t'emmener largement au désir. Ton visage triste pourra m'aussi faire Pleurer d'amour. Cette nuit, les mots antiques Qui sortiront de ta bouche, Le lointain l'a déjà racheté. Et que demain à l'aube, Ton sourire séduira le jour. Hélas, ton amour ne sera finesse. Que tes envies te suffisent encore, Que ton plaisir grandisse, Que tes rêves te font toujours revivre, Que ton regard balait la tempête Pour que le monde se réjouisse.
 


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